vendredi 1 mars 2013

Jean Robin est un petit merdeux





source : alainzannini.com

Jean Robin, intellectuel stérile (pléonasme) se présente sur son blog comme éditeur-journaliste. Persuadé d'avoir des pensées fondamentales à nous communiquer, il a cru bon, en désespoir de cause, de se publier lui-même, après s'être fait refouler par tous les éditeurs. Tatamis, sa maison d'édition dont la profession de foi se réclame de valeurs comme la pensée libre, la lutte contre la censure ou le politiquement incorrect, ce qui ne mange pas trop de pain, semble rencontrer quelques difficultés à trouver une clientèle. Il est vrai que ses propres ouvrages ne risquent pas de lui en procurer une.

Ses livres ? Parlons-en justement :  

La judéomanie, essaie de surfer sur le thème porteur du communautarisme, décrivant notamment le caractère contre-productif de l'action philosémite en France. Ça aurait pu marcher, avec un peu plus de talent, mais ça n'a pas marché.

Ils ont tué la télé publique, sujet rêvé pour passer à ... la télé, qui adore qu'on lui parle d'elle, est une lourdingue charge de Robin contre ceux qui lui en ont interdit l'accès. Là encore, flop total.

Alain Finkielkraut, la position du missionnaire, au sous-titre racoleur, dédié à l'immense penseur de la condition post-moderne, dont il a pu espérer, en vain hélas, qu'il ferait jouer son réseau bien établi dans les médias afin qu'on y chante ses louanges, n'a pas davantage rencontré le succès. Il ne reste plus à Jean Robin qu'à visionner en boucle la vidéo dans laquelle son philosophe préféré s'engage publiquement, entre deux grimaces, à lire ce petit livre à lui consacré.

Éditeur aux abois, réduit à vendre ses livres au poids par souscription, il s'efforce de rameuter tout ce qu'il peut comme célébrités dans le but de publier enfin le best-seller qui lui permettra de sortir de l'ornière dans laquelle son orgueil mal placé l'a empêtré. Son catalogue étique (une douzaine de livres en trois ans), fait de bric et de broc, dépourvu de tout fil conducteur hormis celui d'essayer de faire un "coup" commercial, fait voisiner sur l'étagère des considérations sur la timidité en amour, le monde des truands, et même, tenez-vous bien, le scandale des radars routiers, thème éminemment littéraire comme chacun sait. Un catalogue donc, qui loin d'honorer son credo flatteur annoncé plus haut, ne fait que regrouper un ensemble de tâcherons dont le souhait commun aurait été de se faire éditer ailleurs. Comme on les comprend !

En attendant de rencontrer le succès, notre éditeur à insuccès se dépense sans compter sur son blog dérisoire où seuls quelques pauvres internautes égarés ont pu échouer par hasard un soir de désespoir. C'est sur ce support cybernétique que dans un message en date du 26 octobre 2009 il reproche à Nabe des propos tenus dans son dernier entretien accordé au magazine Médias.

Vexé de constater que l'on puisse refuser poliment de se laisser publier chez lui,  notre blogueur incontinent fait mine de s'offusquer d'une façon parfaitement démagogique, des derniers engagements publics de Nabe en faveur des Palestiniens. "Toute personne qui se révolte contre Israël est mon ami" affirme Nabe, dans la droite ligne de ses écrits politiques antérieurs. Quiconque achoppe sur ce genre d'assertion témoigne d'une incompréhension totale de l'auteur de Printemps de feu, et par là se révèle indigne d'en publier la moindre ligne. De deux choses l'une, en effet : soit Jean Robin n'a jamais lu sérieusement les livres de Nabe, auquel cas on se demande bien pour quelle raison valable il souhaitait le publier, soit au contraire il connaissait les positions politiques de cet auteur sur cette question, (qui sont depuis toujours sans ambiguïté), et son indignation rétrospective n'en paraît que plus mensongère.

En tout état de cause on se demande bien comment le directeur des éditions Tatamis a pu caresser le rêve naïf de relever son catalogue besogneux en y accueillant celui que de plus en plus de lecteurs considèrent comme le meilleur écrivain français vivant. Ce que ce brave Jean Robin n'a apparemment pas compris, c'est que Nabe n'entend désormais s'exprimer qu'à ses propres conditions. Aucune maison d'édition française n'ayant été capable de les honorer, il était bien naturel que le taulier de la cabane Tatamis rejoigne la cohorte des velléitaires dépités de ne parvenir à exploiter la sueur d'un artiste sous couvert de bonnes intentions. L'expression "Je suis trop cher pour vous" assenée par l'écrivain expérimenté à l'éditeur néophyte, est tout sauf une boutade : l'argent est bien le nœud du problème de Nabe avec les éditeurs. Parce qu'aucun d'entre eux n'a voulu mettre le prix (ce prix que Jean-Paul Bertrand, lui, n'avait pas hésité à payer), il a choisi de se passer de leurs services en toc et de leurs propositions douteuses. Est-ce donc trop demander aujourd'hui que d'exiger son pain, et rien que son pain, pour faire vivre son art quand on est un vrai artiste ?

Quant aux ricanades sur l'image du "censuré maudit", elles sont en grande partie fabriquées par les détracteurs de Nabe, furieux de n'avoir pas réussi à lui fermer tous les accès aux médias. Parce que si on peut effectivement lui compter une quarantaine d'apparitions télévisées, on ne dit jamais qu'elles s'étalent sur une durée de vingt-cinq ans. Pas plus qu'on ne précise le fait incontestable qu'actuellement, Frédéric Taddeï (auquel on peut joindre Franz-Olivier Giesbert dans une moindre mesure) est bien le seul journaliste à lui offrir régulièrement et joyeusement la possibilité de s'exprimer en public.  De son côté, Laurent Ruquier qui sévit pourtant à la télé depuis vingt ans, ne l'a en tout et pour tout invité qu'une seule et unique fois dans une émission de sinistre mémoire aux allures de guet-apens, autorisant son collaborateur Miller à lui nuire délibérément par des moyens fort peu glorieux.

Assurément, Jean Robin, notre éditeur maudit ne méritait pas l'honneur d'une brève sur ce site, et il ne manquera certainement pas l'occasion de nous remercier d'avoir été trop bons de sortir les éditions Tatamis d'un anonymat auquel elles retourneront sans plus tarder.

Voir aussi les commentaires sur son blog

1 commentaire:

  1. Jean Robin le clown invité sur le plateau de CSOJ : http://tatamoche.blogspot.fr/2013/06/frederic-taddei-invite-son-collegue.html

    RépondreSupprimer